Le prix, c'est la qualité ?
9 euros 99 pour un ebook c'est cher... mais 3 euros 99 ça ne fait pas sérieux ?
Les lectrices et lecteurs souhaitent y mettre le prix pour avoir l'impression de tenir dans leur kindle ou ipad (ou sur l'écran de leur ordinateur le PDF ou l'epub) une oeuvre digne de ce nom ?
"Le roman de la révolution numérique" de Stéphane Ternoise est donc passé donc à 9 euros 99. Votre avis ? Ce roman vaut largement ce prix, si on le compare à du Christine Angot au même tarif !
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Une page au hasard (oui, on ouvre toujours une page au hasard dans une librairie même virtuelle ; des extraits sont disponibles sur les plateformes de vente) :
XXI La catastrophe
J’ai naturellement accepté de l’aider à poser la fenêtre de la chambre.
« - Tu ne crois pas que ce serait mieux d’attendre monsieur Hanin ?
- T’inquiète, on va se débrouiller, j’ai juste besoin de toi pour la maintenir, c’est qu’une petite fenêtre, et Nadj vérifiera que la bulle du niveau est bien au milieu, ça voudra dire que c’est OK, que c’est "à niveau."
- Pas de problème alors !
- Prends un Cappuccino, il me reste juste deux trois bricoles à préparer. »
Je terminais le deuxième Cappuccino et la quatrième tranche de brioche... « prends, bientôt tu auras besoin d’énergie... » Je pensais à l’échange "intéressant" avec une femme de Montauban, la veille, certes plus très jeune, 39 ans... comparée à Nadège et Amina !... Nadège, je n’espérais plus rien... elle était sûrement en ovulation samedi et sa frénésie est retombée... peut-être que le mois prochain ça lui reprendra... il ne faudra pas que je rate l’occasion... Quand il y eut un énorme boum, comme si une pierre avait dévalé de la colline et emporté une partie de la maison, c’est la pensée qui m’est venue... Kader criait "aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh..." Nadège se précipitait... je renversais mon Cappuccino tandis que « putain... j’ai juste retiré une petite pierre de rien de tout » me parvenait.
Les dégâts constatés...
- Tu n’as même pas une égratignure !
- Dès que j’ai senti que je ne pouvais plus retenir, je me suis jeté en arrière, avec double roulade comme dans les vieux films en noir et blanc.
- En tout cas, chapeau ! Car je crois qu’à ta place j’aurais fini en bouillie !
- Faut des réflexes dans la vie !
- Y’a que monsieur Hanin qui pourrait peut-être vous trouver une solution... en tout cas si vous voulez une grande fenêtre à votre chambre, c’est l’occasion !
- Je l’appelle !
Y’avait même la place pour une baie vitrée. Tout un pan de mur effondré.
Il arriva une demi-heure plus tard...
« - Oh le chantier ! Y’a pas il faut remonter ce mur avant que le reste parte... si un autre rang fout le camp, il embarque la poutre... Si j’avais dix ans de moins, je vous donnerais un coup de main... Mais là avec mon bras... Y’a que le hollandais qui pourrait vous tirer d’affaire... Mais il va vous les facturer une fortune ses cinq jours de travail... Mais je ne vois que lui pour travailler la pierre...
Je lui en avais déjà causé...
- C’est l’escroc dont tu m’as parlé, Stéph, celui qui vaut pas mieux que le notaire ? Avec le lac et les canards ?
Marcel souriait.
- Je ne sais pas si on peut l’appeler escroc, en tout il ne travaille pas beaucoup mais l’argent rentre ! Il sait en profiter quand les gens sont dans la merde pour les plumer comme on dit...
- Le fric, c’est pas un problème mais il faut que mon mur soit remonté rapidement. J’y vais ! Nadj, tu m’accompagnes ! Si c’est un mec difficile à convaincre, tu lui expliqueras, tu me retiendras.
Je les mettais en garde :
- C’est le mec, en France depuis au moins trente ans qui va vous la jouer "je ne parle pas très bien le français", pour vous mener en bateau, vous emmener dans son jeu, vous piquer un maximum de fric. Naturellement en liquide.
- Allez chérie, on y va... Faites comme chez vous ! Je prends ma sacoche !
Monsieur Hanin la sait bourrée de billets ? En tout cas, il sourit... À quelle occasion a-t-il profité de la générosité de notre riche voisin ?... Puis je n’y ai plus pensé...
- Je vais vous ramener des étais, qu’on maintienne la poutre, car si elle fout le camp, c’est pas une semaine mais deux mois qu’il va falloir.
- Je vous accompagne monsieur Hanin.
- Oh, si vous voulez ! »
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